Allergie : comment la soigner ? Comment la prévenir ?

Écrit par Sandrine Nail-Billaud le 30/05/2022

pollen

Lorsque l'on évoque les allergies, on pense souvent au printemps et à l'arrivée du pollen. Pourtant, les allergènes sont multiples et peuvent être présents à tout moment. Éternuements à répétition, yeux qui piquent, démangeaisons ? Et si vous étiez allergique sans le savoir ? En effet, le délai moyen entre l’apparition des symptômes d’allergie et la première consultation médicale est de 7 ans... délai très long pendant lequel la maladie peut évoluer et s’aggraver en l’absence de prise en charge. Alors, comment détecter de possibles allergies, comment les prévenir et comment agir ?


 

Allergies : comment les traiter ?

 

La première étape dans le traitement contre les allergies consiste à identifier l’allergène (par exemple, le pollen, les animaux, la moisissure, les acariens ou certains aliments) et à l’éviter, dans la mesure du possible. Pour les allergies saisonnières, c’est bien sur le pollen des différents arbres et plantes qui est incriminé avec un calendrier sans cesse en évolution et très surveillé chaque année.

 

Certains médicaments contre les allergies s’obtiennent en vente libre, d’autres sur ordonnance. Dans tous les cas, un avis médical est nécessaire en cas de forte allergie saisonnière afin d’obtenir le traitement le plus efficace.
Comment savoir si ces symptômes sont des allergies ou une autre « maladie respiratoire » surtout dans la conjoncture actuelle de maladie « COVID-19 » ?

  • Les symptômes des allergies aériennes se manifestent par : 
  • Des crises d'éternuements, le nez qui coule « clair » ou qui se bouche régulièrement, des démangeaisons pouvant être ressenties au niveau des narines. C'est alors le signe d'une rhinite allergique, la plus connue étant le « rhume des foins », appelé ainsi, car il est principalement et historiquement dû aux pollens de graminées. Il survient chaque année, dès le début de floraison des végétaux incriminés.
  • Les yeux qui rougissent, picotent, larmoient entraînant alors des difficultés à supporter la lumière. Attention, les lentilles de contact peuvent aggraver ces symptômes.
  • Une gêne respiratoire, un essoufflement accompagné de sifflements pulmonaires associés ou non à une toux sèche. C’est le signe d’une crise d’asthme. Une consultation d’urgence est alors à réaliser.
  • Au moindre doute, n’oubliez pas de faire un auto-test Covid 19 ou un test antigénique dans votre pharmacie.

Enfin, on n’y pense pas assez, mais un des premiers gestes contre les allergies est de protéger sa peau, qui est la barrière principale contre toute agression extérieure. Il est alors très important d’utiliser des produits adaptés à la peau réactive et allergique.

 

1. La Roche-Posay Lipikar Huile Lavante AP+ Écorecharge 400ml
2. Jaldes Oxelio Protect Solaire 60 Capsules
3. Galderma Daylong Extreme Lait Solaire Liposomal Visage & Corps SPF50+ 50ml

Médicaments traditionnels contre l'allergie

Parmi les traitements antiallergiques sur prescription médicale on trouve :

  • Des antihistaminiques qui empêchent les cellules de recevoir l’histamine libérée par les mastocytes et donc soulagent les symptômes allergiques. La plupart s’obtiennent en vente libre lorsqu’ils sont conditionnés en petite quantité. Dans tous les cas, il faut consulter son médecin avant de prendre soi-même ces antihistaminiques. Certains de ces médicaments peuvent provoquer de la somnolence. Informez-vous auprès de votre pharmacien.
  • Des décongestionnants pour notamment décongestionner le nez et les sinus.
  • Des corticoïdes ou corticostéroïdes obtenus sur ordonnance et réservés aux problèmes d’allergies plus graves. Ils sont utilisés en prévention et en traitement de l’inflammation allergique.
  • Des stabilisateurs de membrane appelés “cromones” (cromoglicate de sodium et nédocromil notamment) : ils agissent comme des stabilisateurs des membranes des mastocytes empêchant alors leur dégranulation et le déversement dans la circulation de médiateurs de la réaction allergique. Ils existent sous la forme de collyre en vente libre pour les symptômes touchant les yeux (larmoiements, démangeaisons…).
  • Des probiotiques, car protégeant la flore intestinale, ils stimulent le système immunitaire et ont une action positive sur la prévention de l’eczéma allergique notamment.

1. Pileje Lactibiane Référence 30 Gélules
2. Nutergia Ergyphilus Plus 30 Gélules
3. Aragan Biotic P7 Adulte CTD 30 Sachets

  •  Des pommades, qu’il est possible d’appliquer par voie cutanée pour calmer les démangeaisons. Certaines sont disponibles sans ordonnance.
    Attention : ces dermocorticoïdes peuvent provoquer comme effets indésirables des infections cutanées, un amincissement de la peau, des vergetures, un excès de poils ou encore un retard de cicatrisation.
  • Des lavements de nez ou encore douches nasales, cette pratique contribuant au soulagement de la congestion du nez et des sinus. Ces douches consistent à utiliser une solution saline commerciale ou « faite maison » (une demi cuillère à café de sel dans 500 ml d’eau tiède) et le liquide est introduit dans la narine à l’aide d’une poire vendue en pharmacie.
  • Des sprays protecteurs de la muqueuse nasale qui font barrière aux allergènes et des crèmes barrières qui peuvent également être proposés pour prévenir les allergies de contact.

1. Stérimar Manganèse Nez Sujet aux Allergies 50ml
2. Phytosun Aroms Spray Nasal Allergie 20ml
3. Humer Stop Allergies Spray 20ml

La phytothérapie contre les allergies

Quelques plantes sont bien connues pour leurs effets anti-allergiques en usage local ou par voie orale. Ici encore, il convient, connaissant la gravité des symptômes pouvant être due aux réactions allergiques, de prendre obligatoirement un avis médical avant l’utilisation seule de ces plantes.

  • Le plantain : plante anti-inflammatoire et anti-allergique qui soigne les dermatoses, en utilisation externe.
  • Le bouillon blanc : plante anti-inflammatoire qui agit comme un calmant pour les asthmatiques.
  • Le desmodium : plante à effet antichoc anaphylactique.

L'aromathérapie contre les allergies

Attention, la plupart des huiles essentielles sont réservées à l’adulte et sont déconseillées chez les femmes enceintes et allaitantes.

Pour les allergies, il est possible d’utiliser :

  • L’Huile Essentielle de Camomille qui est un antihistaminique puissant et un anti-inflammatoire.
  •  L’Huile Essentielle de Lavande Aspic qui s’utilise diluée dans une huile végétale pour le soigner l’eczéma et l’urticaire.
  • L’Huile Essentielle d’Estragon en traitement de fond du terrain allergique.

1. Puressentiel Inhaleur Respiratoire 19 Huiles Essentielles 1ml
2. Pranarôm Huile Essentielle Estragon 5ml
3. Phytosun Aroms Huile Essentielle Lavande Aspic 10ml

Comment prévenir une allergie ?

Actuellement, la seule mesure préventive reconnue et qui fait consensus consiste à éviter le tabac et de surtout protéger les jeunes enfants contre le tabagisme passif, qui consiste à respirer les fumées secondaires. En effet, la fumée de tabac créerait un terrain propice à diverses formes d’allergies. Heureusement, à côté de cette mesure consensuelle, de nombreuses autres pistes de prévention existent.

 

Prévenir les allergies de type alimentaires 

  •  - L’allaitement maternel est à proposer de manière systématique et le plus longtemps possible, en effet aucune allergie au lait maternel n’a été diagnostiquée à ce jour.
  • Il est conseillé de retarder l’introduction des aliments solides dans la nourriture des bébés comme, par exemple, les céréales pour les bébés avant 6 mois.
  • De la même manière, les dernières recommandations tendent à proposer de repousser l’introduction des aliments très allergisants le plus tard possible, dans la diversification alimentaire des bébés.
  • Enfin, en cas d’allergie alimentaire diagnostiquée et pour prévenir les risques de récidives, la prévention repose sur le suivi très strict des régimes alimentaires préconisés par l’allergologue.
  • Bien étudier l’étiquetage des aliments industriels et penser à se rapprocher des associations spécialistes des allergies et reconnues au niveau national.

 

Prévenir les allergies de type aériennes 

La prévention des allergies de type aériennes a pour objectif la diminution du contact avec les allergènes respirés.

  • Aérez vos pièces tous les jours et par tous les temps.
  • Supprimez le tabagisme actif et passif.
  • Évitez d’utiliser des produits ménagers irritants pour les voies respiratoires et limitez l’utilisation de parfum de synthèse pour l’intérieur.
  • Favorisez les axes routiers les moins fréquentés, lors des sorties à vélo ou à pied,  pour ne pas être en contact permanent avec des particules polluantes.
  • Diminuez la température de votre intérieur (moins de 20 °C).
  • Diminuez l’humidité ambiante à moins de 70-80 % de taux hygrométrique : cela permet d’éviter le développement des acariens et de limiter la formation de moisissures. 
  • Choisissez des accessoires de literies faciles à laver, en matière synthétique, sans plumes ni laine.
  • Aspirez sol et matelas au moins 2 fois par mois. 
  • Évitez les moquettes et les tapis décoratifs épais ou en laine et préférez un revêtement dur lavable (sols plastiques, sols synthétiques, parquets vitrifiés, carrelages).
  • Surveillez les infiltrations d’eau qui, mélangées à la chaleur et l’humidité ambiante, favorisent les moisissures. 

Si vous souffrez d’ :

  • Allergies aux pollens : Portez des lunettes, lavez-vous les cheveux tous les jours et suivez l’actualité pollinique sur le site du Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA) si vous souffrez d’allergies aux pollens.
  • Allergies aux acariens : limitez au maximum les sources potentielles d’acariens comme les peluches pour les enfants. 
  • Allergies aux animaux :  interdisez-leur l’accès aux chambres. Il est également possible pour les laver, de leur passer un gant humide sur les poils, au quotidien.
  • Allergies aux blattes et/ou cafards : Souvent difficiles à éradiquer, l’utilisation de pièges à blattes/cafards se révèle très efficace. Il existe également des sociétés spécialisées pour éliminer tous ces insectes. 

Allergie : Y-a-t-il des facteurs de risques ?

Il existe effectivement des personnes à risque d’allergies : ce sont les enfants dont au moins un parent, un frère ou une sœur souffre d’allergies à cause du terrain héréditaire de l’atopie. Parmi les facteurs de risque, l’exposition de la femme enceinte au tabagisme et l’exposition à la fumée durant la petite enfance, rendent les enfants plus à risque de développer des pathologies allergiques respiratoires.
La pollution de l’air est un facteur de risque, mais c’est aussi un facteur aggravant puisqu’elle provoque des exacerbations aiguës d’asthme et aggrave la rhinite allergique.
D’autre part, les changements climatiques ont, eux aussi, pour effet d’augmenter la production de pollens par les plantes dans certaines régions du monde.
Enfin, et contre toute attente… l’excès d’hygiène ! En effet, si les progrès de l’hygiène depuis un siècle ont apporté de nombreux bénéfices à la santé et ne sont pas étrangers à l’augmentation de l’espérance de vie, les chercheurs se demandent si un excès d’hygiène n'aurait pas des inconvénients.

De la même manière, la présence de chien et de chat au domicile d’un nouveau-né est maintenant encouragée, car les enfants exposés à des animaux pendant la première année de leur vie seraient moins à risque de faire des allergies par la suite.

Comment diagnostiquer une allergie ?

Le diagnostic d’une allergie peut être comparé à une véritable enquête policière pour déterminer l’allergène incriminé. Seul un allergologue peut effectuer un diagnostic précis, ce diagnostic étant basé sur un interrogatoire très poussé et clinique, complété par des tests cutanés et si nécessaire des dosages sanguins.

- 1e étape : interrogatoire « policier » qui permet de rechercher :

  • Les antécédents familiaux d’allergies alimentaires.
  • Les antécédents personnels d’allergie qu’elle soit alimentaire ou non.
  • Les conditions de survenue (où, quand comment, au bout de combien de temps sont apparus les symptômes et quels étaient-ils ?)

 - 2e étape : enquête alimentaire et environnementale du patient : vue d’ensemble des aliments ingérés au cours d’une semaine et des milieux fréquentés, des conditions de vie pour les allergies aériennes.

 - 3e étape : tests cutanés d’allergies : Prick Test, Patch Test.

 - 4e étape : dosages sanguins pour la recherche et le dosage des IgE. 

- 5e étape : tests de provocation aux allergènes, si besoin, tels que le test de provocation orale qui permet de définir pour les allergies alimentaires, s’il s’agit d’une simple sensibilisation ou d’une authentique réaction allergique.

 

Pour aller plus loin : L'allergie d’un point de vue immunologique

L’allergie, également appelée hypersensibilité est une réaction anormale du système immunitaire contre des éléments étrangers à l’organisme que l’on appelle les allergènes et qui sont normalement inoffensifs. Il faut savoir que l’allergie est la 4e maladie dans le monde après les cancers, les pathologies cardiovasculaires et le SIDA. Si l’allergie est surtout fréquente chez l’enfant et l’adulte jeune, toutes les tranches d’âge peuvent être concernées avec des variations dans les âges selon les pays. Au cours des 20-30 dernières années, les maladies allergiques ont considérablement augmentées dans les pays industrialisés puisque 1 personne sur 5 (20 % des individus) est allergique.

Quelles sont les manifestations cliniques des différentes allergies ?

L’allergie est le résultat d’une réaction inadaptée de l’organisme après un contact avec des substances rencontrées dans la vie quotidienne.
Pouvant varier d’un individu à l’autre, elle peut se manifester dans différentes régions du corps : sur la peau, au niveau des yeux, dans le système digestif ou encore dans les voies respiratoires. Les principaux types de manifestations allergiques sont :

  •  Rhinite allergique, asthme dus à des allergies respiratoires.
  •  Dermatite atopiqueurticaire dus à des allergies cutanées.
  •  Conjonctivites allergiques dus à des allergies oculaires.
  •  Œdèmes avec gonflement le plus souvent localisé sur le visage (lèvres, paupières, pouvant également toucher les muqueuses de la gorge (œdème de Quincke)) dus à des allergies alimentaires. Ces allergies ont doublé en 5 ans puisque aujourd’hui environ 6 % des enfants d’âge scolaire sont concernés par un problème d’allergie alimentaire. Ces allergies peuvent être œdémateuses avec un gonflement le plus souvent localisé sur le visage.
  •  Chocs anaphylactiques (réaction allergique généralisée grave) pouvant être mortels.

 Parmi ces différents types d’allergies une classification est faite en 2 catégories : l'allergie immédiate et l'allergie retardée.

L’allergie immédiate se développe s’il existe une prédisposition génétique. On parle alors de terrain atopique, cette allergie immédiate pouvant prendre différentes formes parmi les 5 types d’allergie cités. Ces allergies immédiates fonctionnent cependant en 2 temps :

  • La première phase est la phase d’exposition ou phase de sensibilisation. Pendant cette phase d’exposition à un allergène, l’organisme produit des anticorps particuliers appelés immunoglobulines E : IgE qui reconnaissent cet allergène. Ces dernières, une fois produites, vont se fixer sur des cellules spécifiques,  les mastocytes, situées au niveau des muqueuses de l’organisme. Cette période de sensibilisation ne s'accompagne d'aucun symptôme et sa durée est variable puisque ces IgE peuvent rester très longtemps accrochées aux mastocytes.
  • La deuxième phase est la phase de réaction. Lors d’un nouveau contact avec le même allergène, celui-ci va croiser le chemin des mastocytes qui ont les IgE qui reconnaissent cet allergène à leur surface et va alors stimuler ces cellules qui vont littéralement explosées en déversant alors dans l’organisme des composés à action irritante et inflammatoire.

On parle de  prédisposition génétique puisque les personnes ayant la capacité à fabriquer ces anticorps de type IgE développeront alors plus facilement une allergie. Pour autant, les IgE existent chez chacun d’entre nous et circulent dans notre organisme, mais leur but est de lutter contre des parasites qui pourraient nous envahir. Ainsi, il s’agit bien d’un dérèglement du système immunitaire puisque ces IgE sont alors produites chez l’allergique contre des substances courantes et pas seulement contre des parasites.

L’allergie retardée peut toucher tout le monde sans prédisposition génétique. Elle cible principalement la peau sur laquelle un eczéma apparait au contact de l’allergène responsable.

L'eczéma de contact dans les allergies retardées est un phénomène bien à part se traduisant par une réaction allergique au niveau de la peau. Il survient même en l'absence de terrain génétique favorisant l'allergie. Il peut apparaître lorsque la peau entre en contact avec une substance étrangère : l’allergène, comme le nickel des bijoux fantaisie, le paraphénylène diamine, composant de certaines teintures capillaires, les conservateurs, les parfums, le baume du Pérou, des médicaments en application locale, etc...  

Les symptômes apparaissent au minimum 48 heures après le contact avec l'allergène. Ils se traduisent par des rougeurs, des démangeaisons associées à une sécheresse cutanée et, quelques fois, des petites cloques.

Dans les allergies de contact, le mécanisme est différent puisqu’il n'y a pas de production d'anticorps de type IgE.

Qu’appelle t-on atopie ?

L’atopie est une prédisposition héréditaire aux allergies. En effet, une même personne peut souffrir de plusieurs formes d’allergies (asthme, rhinite, eczéma…) et ce pour des raisons que l’on ignore encore. Ainsi chez des enfants atteint d’eczéma atopique environ 40 à 60 % d’entre eux souffriront ensuite d’allergies respiratoires, et 10 à 20 % feront de l’asthme.

 Un allergène : qu’est-ce que c’est ?

Pour qu’une réaction allergique se produise, deux conditions sont nécessaires : l’organisme doit être sensible à une substance appelée allergène et produire alors les IgE contre cette substance, présente dans l’environnement de la personne.

  • Les pneumallergènes, allergènes qui peuvent être aériens, respirés et inhalés.
  • Les acariens et leurs déjections, constituant 90 % de la poussière de la maison. Ils sont microscopiques et aiment la chaleur et l’humidité.
  • Les pollens dont les saisons d’apparition varient en fonction de la floraison des végétaux responsables et de leur répartition géographique. Ces pollens sont transportés par le vent et la pollution atmosphérique en augmente leur agressivité.
  • Les squames d’animaux domestiques possédant des protéines allergisantes dans leurs glandes sébacées (poils : chien et chat) ou dans leurs urines (rongeurs).
  • Les moisissures plutôt présentes dans les atmosphères humides, salles de bains ou cuisines.
  • Les blattes qui sont logées dans les fissures de murs plutôt derrière des appareils électroménagers ont des protéines allergisantes qu’elles larguent dans l’atmosphère.
  • Les déjections d’oiseaux (pigeons surtout) ou encore les particules de latex sont autant de molécules pouvant être allergisantes.
  •  - Le lait ou plus exactement l’allergie aux protéines de lait de vache, à ne pas confondre avec une intolérance au lactose due à une déficience enzymatique pour digérer ce composant. 

On peut retrouver de manière fréquente comme allergènes alimentaires : l’œuf, les arachides, les fruits à coques (noix, noisettes, amandes…), le blé (intolérance au gluten ou maladie cœliaque), les poissons et crustacés, les sulfites (agents de conservations dans les conserves, et bien d’autres encore…
Chez l’enfant, les trois principales allergies alimentaires retrouvées sont : l’allergie au lait de vache, aux œufs et à l’arachide.
Chez l’adulte, on peut aussi rencontrer des allergies alimentaires liées à la consommation de certains fruits (pomme, poire, prune, pêche, abricot, fraise) de condiments, d’épices, de fruits exotiques et à la farine de blé (gluten). Les allergies croisées sont alors fréquentes avec les pollens par exemple.

  • Les médicaments sont également pour certains des allergènes très importants et notamment en première ligne les antibiotiques (pénicilline, céphalosporine…) puis l’aspirine ou encore les anti-inflammatoires non stéroïdiens.
  • Les venins d’hyménoptères (guêpe, abeille, frelon, bourdon). Ces charmantes petites bêtes qui nous piquent peuvent se révéler très dangereuses avec des allergènes puissants présents dans leur venin pouvant provoquer des symptômes allant d’un simple gonflement, d’irritations jusqu’à un choc anaphylactique grave.
  • Attention aux polluants ménagers : tabac, produits d’entretien, dioxyde d’azote des chaudières qui ne sont pas des allergènes, fragilisent énormément l’organisme. Ils font alors le lit de l’allergie avec en première place le tabac, car outre son pouvoir irritant, la fumée aggrave les réactions allergiques.
  • Les trophallergènes, allergènes qui sont avalés : allergènes alimentaires.


Les manifestations allergiques peuvent être graves. Aussi, il convient lors de tout épisode pouvant faire penser à une sensibilisation à un allergène qu’il soit aérien, alimentaire, médicamenteux ou dû à un venin d’hyménoptère, de consulter au plus vite son médecin.